Viabiliser un terrain en deux étapes
Durant l’enfance et l’adolescence, on ne peut imaginer vivre loin de ses parents. Pourtant, arriver à un certain âge adulte, l’envie d’indépendance fait surface. Par la suite, viennent alors les idées de trouver sa vocation, fonder une famille et s’installer quelque part. En cela, l’autonomie commence toujours par la location d’appartement pour ensuite faire construire une maison dès que le budget mis en économie le permet. Il n’y a effectivement rien de mieux que d’avoir son propre chez-soi. Cependant, avant toute construction que cela soit d’ordre personnel ou professionnel, il faudrait également penser à rendre viable le terrain cible. Mais comment faire ?
Première étape : se munir des autorisations concernant le terrain
Un travail d’aménagement ou de construction est un genre d’investissement que particulier ou entreprise s’engage à faire dans le but d’atteindre certains objectifs. D’ailleurs, il serait une opération vouée à l’échec si jamais il n’apporterait pas quelque profit à long terme. Par identification en termes de comptabilité, une fois fini, il ferait sûrement même partie des immobilisations corporelles. Cela dit, afin qu’il n’y est aucun obstacle à sa concrétisation, lui mettre la loupe sous un angle légal est primordial. En l’occurrence, tout ce qui concerne le terrain. Dans le cas contraire, si aucun permis de construire n’aurait pu être délivré, aucun projet ne pourrait voir le jour.
Ainsi, l’obtention d’un certificat d’urbanisme informatif est à prendre en compte. Il s’agit d’un acte qui informe l’initiateur du projet sur l’ensemble des contraintes d’urbanismes à respecter sur la parcelle de terrain demandée. Ces dernières diffèrent toutefois selon la nature de la zone en question. Qui plus est, l’acte renseigne l’intéressé sur les servitudes d’utilités publiques liées au terrain localisé sur le plan local d’urbanisme, mis= à part les droits et taxes qui s’y attachent.
Par ajout à cela, on peut citer aussi le certificat d’urbanisme opérationnel qui s’obtient après deux mois d’attente contre un mois pour celui du type informatif mentionné ci-dessus. Délivré par le responsable compétent qui n’est autre que la mairie de la commune où se situe le terrain, il contient les mêmes renseignements que le premier certificat, mais de façons beaucoup plus précises. Notamment en ce qui concerne les équipements publics sur les lieux ou dans un futur proche et de la confirmation si oui ou non le terrain est constructible. Enfin, un troisième certificat, celui de projet, serait également nécessaire car elle solidifie le dossier et facilite l’exploitation légale du sol en question.
Deuxième étape : demander un raccordement au réseau public d’eau, à l’électricité et le gaz
A l’occasion d’un projet de construction, garantir l’accès à l’eau sur la zone est indispensable. L’eau est en effet une source de vie et gage de la propreté. Autrement, le terrain ne serait pas viable qu’importe la nature du futur bâtiment. Par conséquent, permettre le raccordement de la zone au réseau public d’eau est à faire étant donné que chaque commune en possède un. Alimentant chaque habitation, il est constitué par un ensemble de points de distribution sous l’égide d’une entité publique ou privée. Néanmoins, en dernier recours, se permettre l’accès à l’eau est aussi possible en faisant creuser le sol à plusieurs mettre afin de construire un puit, suivant les conseils d’un professionnel bien évidemment.
Pour avoir de l’eau à long terme sur un terrain à aménager, la première chose à faire c’est d’entamer une demande légale de raccordement au réseau public d’eau auprès de la mairie concernée. Cette dernière étudiera alors le dossier puis fera part de sa décision. Une fois validée, l’entité ou le particulier aura entre ses mains la permission d’ouvrir une tranchée. Mais ce n’est pas tout, se tourner, de par la même demande, vers la société responsable de la gérance de distribution locale d’eau doit également se faire. C’est ainsi ces derniers devront analyser les étapes à suivre pour la concrétisation du projet de raccordement et notifier l’intéressé du devis. Une fois faite et le tarif payé par ce dernier, les travaux pourront de ce pas commencer. Cela sans oublier qu’en corrélation à ces travaux de viabilisation, la mise en place des égouts en guise d’évacuations des eaux usées n’est pas à prendre à la légère. L’assainissement est assurément gage de la santé de tout un chacun.
D’autre part, songer à des installations électriques ou de gaz fait aussi partie des moyens de viabilisation d’un terrain car ce sont des choses quasiment indissociables du train de vie actuel. Pour ce faire, l’entité à laquelle il est recommandé de se rapprocher est le distributeur d’électricité dans la zone en question. De même qu’en guise de support de la demande, être en possession du plan de masse, du cadastral et d’un permis de construire suivant les normes en vigueur est obligatoire. Dès lors que la somme inscrite sur le devis est réglée, les travaux d’installation de l’électricité peuvent avoir lieu.