Les étapes à suivre pour assurer son achat de terrain

Acheter un terrain peut paraître une tâche difficile et déstabilisante. Quelles sont les démarches ? Quel type de terrain acheter ? Pour vous aider, voici comment bien choisir votre terrain, quelques conseils pour vous aider dans l’acquisition de votre terrain et les étapes d’une transaction immobilière.

Bien choisir son terrain

Pour choisir un terrain, vous devez prendre en compte certains critères. L’un des plus importants est l’emplacement. En immobilier, l’emplacement est toujours crucial. Vous devez imaginer quels seront les possibles désagréments pour les personnes qui vont y vivre : Nuisance sonore, lumineux, tapages dus à des manifestations culturelles ponctuelles, par exemple. Cela concerne aussi le voisinage, qui vit près de la propriété ? Cela pourrait influencer la sécurité des personnes qui vont habiter le logement. Vous devez aussi prendre en compte la viabilité de la propriété, c’est-à-dire son accès à l’eau et à l’électricité. Il sera vous aussi préférable de choisir un terrain avec une bonne accessibilité. Cela peut constituer un avantage conséquent pour votre logement si comptez le louer, par exemple. Pensez aussi à la proximité avec les infrastructures comme les écoles, les hôpitaux et les loisirs sans oublier les établissements de travail. Le tout sera de conjuguer la tranquillité et la proximité avec les établissements importants nécessaires à la vie quotidienne.

Faites-vous aider par un agent immobilier

Pour faciliter votre acquisition, vous pouvez aussi vous faire aider par une agence immobilière pour d’une part, bien choisir votre terrain, mais aussi pour vous aider à faire les démarches pour finaliser l’achat. Faire appel à un professionnel qui connaît déjà toutes les ficelles des transactions immobilières pour vous guider est un confort dont vous ne devez pas vous priver si vous voulez assurer l’achat d’un terrain. De plus, il vous aidera également à choisir le bien immobilier qui correspond le mieux à vos attentes ainsi que vos projets. Grâce à un agent immobilier, vous aurez aussi accès à des informations exclusives qui pourront peut-être vous être chère comme des biens mis en vente récemment et qui ne sont pas encore sur marché qui pourraient vous intéresser ou encore d’autres informations sur le quartier dans lequel se trouve un bien que vous comptez acheter concernant des détails qui pourraient vous handicaper à la revente ou à la location de votre logement.

Avant de vous lancer dans tout engagement, assurez-vous d’abord d’avoir les fonds nécessaires pour compléter la transaction ainsi que la mutation. Vous devez prendre en compte en plus du prix de vente du bien : différentes taxes avant et après la transaction, cela concerne des taxes appliquées pendant la construction de votre habitation, les différents frais de dossiers ainsi que l’émolument de vote notaire (celui-ci peut être partagé avec votre vendeur) ainsi que d’autres frais comme le coût d’une éventuelle assurance prêt au cas où vous auriez eu recours à un prêt immobilier. Bien sûr, toutes personnes impliquées dans la transaction (vendeurs, notaires, institution prêteuse, agent immobilier…) y veilleront et vous empêcheront d’aller plus loin si jamais ils constataient que votre situation ne vous permette pas de compléter la transaction. Il est toutefois, de votre responsabilité de garder un œil sur votre situation pour ne pas vous tourner en ridicule.

Les étapes de la transaction

Une fois que vous avez trouvé le terrain que vous souhaitez acquérir, vous pouvez commencer la procédure d’achat.

Cela commence par la négociation. Vous pouvez demander à votre agent immobilier d’évaluer le terrain et comparer ensuite le prix évalué avec celui énoncé par le vendeur et tenter de négocier. Vous pouvez vous faire aider par votre agent immobilier pour cela. À la suite des premières négociations, vous et le vendeur pouvez arriver à une offre orale. Cette offre ne vous engage ni vous, ni le vendeur encore.

Une fois que vous et le vendeur êtes tombés d’accord sur un prix sur lequel, vous pouvez vous engager, vous pouvez procéder faire une offre écrite. Celle-ci vous engagera, donc vous devez bien être sûr de votre offre et avoir connaissance de toutes les contraintes. Une rétraction après l’émission d’une offre écrite peut vous exposer, si le vendeur est de mauvaise foi, à des poursuites conduisant à des versements de dommages et intérêts.

Puis, le vendeur s’engage à son tour en faisant une promesse de vente. Le vendeur vous fait la promesse de ne pas vendre le bien à une autre personne. Pour accepter la promesse, vous devez lui verser un acompte de 10 % le prix du terrain. Une fois cet acompte versé, vous avez un délai optionnel de 2 mois. Si finalement, au bout des 2 mois, vous renoncez à l’acquisition, l’acompte peut être conservé par le vendeur.

Enfin vient le compromis de vente. Celui-ci scelle définitivement la vente. Ce compromis s’étend jusqu’à l’obligation des héritiers de compléter la transaction en cas de décès de l’une des 2 parties. Ce dossier contient toutes les informations sur la transaction : l’identité du vendeur et de l’acheteur, les papiers concernant le bien (actes de vente précédents, les précédents propriétaires, description du bien, etc.), les modalités de paiement ainsi que les clauses résolutoires ou suspensives (les prêts dont l’acheteur bénéficiera, permis de construction, etc.)

Pour conclure, la signature chez le notaire. La signature finale de l’acte de vente doit être faite chez le notaire comme l’exige la loi. Le notaire sera par la suite le garant de l’authenticité de l’acte signé. Cela pour éviter que des contestations ne soient faites plus tard par une partie ou l’autre. Le notaire s’assure aussi que la transaction et le changement de propriétaire soient reconnus et connut des tiers. Le notaire est aussi chargé de prendre en charge la mise sur hypothèque éventuelle de la propriété au cas où l’acquéreur aurait eu recours à un prêt hypothécaire pour acquérir le bien immobilier.

Une fois toutes ces modalités faites, le notaire encaisse l’ensemble de l’argent nécessaire à la mutation. Cela concerne le prix de vente de la propriété (éventuellement votre apport personnel et celui de l’institution prêteuse au cas où vous auriez eu recours à un prêt), les droits de mutation, une provision de mutation pour acquérir les dossiers nécessaires à la mutation (le surplus remboursé à l’acheteur) et l’émolument du notaire. Une fois la mutation complétée, le prix de vente sera versé au vendre par le notaire.