Les avantages du courtier pour obtenir un meilleur crédit immobilier

Le prêt immobilier ou crédit immobilier est un emprunt destiné à financer entièrement ou partiellement l’acquisition d’un bien immobilier. Faute de moyens, de plus en plus de particuliers optent pour cette opération. Trouver le meilleur taux et les meilleures offres est plutôt des tâches rudes. Le courtier en crédit sera sans aucun doute la solution idéale. Rappelons que le courtier en crédit immobilier est le professionnel qui effectue l’activité de courtage. Ce métier est réglementé, notamment pour protéger les intervenants sur l’opération effectuée.

Courtier en crédit immobilier : quel est son rôle ?

Le travail du courtier consiste à servir d’intermédiaire pour une transaction spécifique, entre le prêteur et l’emprunteur. De ce fait, il est entièrement indépendant. Le courtier en prêt immobilier a un statut d’Intermédiaire en Opération de Banque et en Service de Paiement (IOBSP). Il négocie un crédit entre un établissement financier et un professionnel ou un simple particulier à la recherche de financement. Généralement, le courtier est en étroite collaboration avec les organismes de crédit, ce qui lui donne un grand avantage, car il est au courant de toutes les offres. Avoir recours au service d’un courtier permet de faire des économies, car il dénichera les taux d’intérêt les plus rentables.

Les différents crédits immobiliers

Le prêt immobilier classique

Plus connu sous le nom de prêt amortissable, c’est le prêt le plus couramment contracté par les emprunteurs. Il a l’avantage d’être souple et ne s’inscrit pas dans une réglementation obligatoire. Les établissements bancaires définissent les taux, la durée du remboursement et les conditions de négociations. De ce fait, le taux d’intérêt varie selon les banques. Il peut être fixe, variable ou modulable. En général, la durée de remboursement dépend du montant emprunté. Plus elle est élevée, plus la durée est longue.

Le prêt relais

Il est destiné à tous ceux qui envisagent d’acquérir un bien immobilier locatif. Également connu sous le nom de prêt « In Fine », le remboursement du montant emprunté doit se faire en fin de prêt, donc en une seule fois. Pour obtenir un prêt relais, il faut la souscription d’une assurance-vie, sous forme de compte épargne dédié au remboursement du montant final. Il est à noter que le taux d’intérêt est plus élevé que celui du prêt classique.

Le prêt conventionné

Ce prêt est généralement accordé par les banques qui ont fait un accord avec l’État. Il ouvre droit aux Aides personnalisées au Logement (APL) qui contribuent à réduire le montant des mensualités de l’emprunt immobilier. Le prêt conventionné est accordé sans condition de ressources et n’exige pas d’apport personnel. Le taux d’intérêt et les frais de notaire sont inférieurs aux crédits immobiliers classiques.

Le prêt à taux zéro (PTZ)

Le prêt à taux zéro ou PTZ est un prêt bancaire dont le taux d’intérêt est équivalent à 0%. La somme accordée dépend du revenu fiscal de l’emprunteur qui est justifié par son avis d’imposition. C’est un dispositif visant à faciliter l’accession à la propriété des personnes dont les ressources sont limitées. Il n’est proposé que pour l’achat ou la construction d’une résidence principale. Seuls les établissements financiers ayant passé une convention avec l’État proposent cette option. Ils sont très stricts aux conditions d’octroi du prêt.

Pourquoi faire appel à un courtier

Pour optimiser son temps

Tout le monde est au courant qu’il faut une longue procédure pour octroyer un crédit immobilier. Sans compter les démarches fastidieuses que l’on ne peut pas délaisser. Faire appel à un courtier en crédit immobilier vous permettra de gagner un temps précieux, car il se chargera de toutes les opérations à votre place. Avec son expérience et ses méthodes, il n’aura aucun mal à accomplir le travail.

Le courtier en crédit immobilier est un excellent négociateur

Il faut une connaissance très avancée du milieu pour pouvoir bénéficier du meilleur crédit immobilier. Pour optimiser ses chances, il est sage de recourir aux services d’un courtier en prêt immobilier. Comme il est mandaté par l’emprunteur, le courtier s’engage à partager tout son savoir et à accompagner son client tout au long du processus. Sa réputation est connue des organismes de crédit. En dépit de cela, ils le font confiance et le contacte régulièrement. Pendant la négociation, le courtier utilise toutes ses compétences et ses expériences pour conclure le marché dans les conditions les plus favorables.

Le courtier est un bon conseiller

Les ménages qui font appel à son expertise se sentent en sécurité et son bien conseillé. Comme il connaît excessivement le fonctionnement des différents organismes financiers, le courtier optimise le montage de dossier. Ainsi, les particuliers sont rassurés que leurs dossiers fassent une très bonne impression et seront présentés de la manière la plus professionnelle auprès des banques. De plus, il peut conseiller sur la stratégie à adopter, l’affinage du besoin financier, l’équilibrage des taux de couverture d’assurances ou le choix des produits complémentaires.

Le courtier fait gagner de l’argent

La différence de taux d’emprunt à long terme peut valoir une grande somme d’argent. Prenons l’exemple d’un prêt de 300 000 € remboursable sur vingt ans. Une différence de taux d’emprunt de 0,5 point (entre 1,33 % et 0,83 %) peut vous faire économiser jusqu’à 15 000 €. Une différence de 0,15 point sur l’assurance de prêt (de 0,35% à 0,2%) correspond à plus de 6 500 € d’économie. Il est même susceptible de vous conseiller d’optimiser vos taux de couverture d’assurance. Après l’étude de votre dossier, le courtier aura l’initiative de proposer le taux optimal de couverture d’assurance pour permettre de générer encore plus de bénéfices. Pour aller encore plus loin, un courtier bien établi apporte beaucoup d’affaires aux banques et peut bénéficier d’un taux préférentiel qu’un particulier n’aura jamais droit.

La rémunération des courtiers

Le courtier en crédit immobilier bénéficie d’une commission chez les deux parties. Généralement, une grande somme de la part des banques et une plus petite somme de la part du client. En effet, les établissements financiers renversent plus de commissions parce qu’ils signent des conventions qui représentent un pourcentage du montant du prêt. C’est la contrepartie du travail des courtiers, car ils apportent des clients. Ainsi, les banques ont pu éviter les frais de commercialisations et les campagnes nécessaires pour prospecter de nouveaux emprunteurs. Cependant, il est à savoir que cette commission peut être plafonnée. D’un autre côté, certains courtiers demandent une rémunération auprès des clients. Ils facturent à ces derniers les frais de dossiers ou les frais de recherche qui correspondent à l’apport d’informations, à la préparation de son dossier, à l’analyse minutieuse de toutes les offres compatibles au profil de l’emprunteur et à la proposition d’un taux d’intérêt adéquat dont la stratégie apporte une nette amélioration au projet personnel du client.

Législation

La profession de courtier suppose le respect de quelques conditions spécifiques. Les courtiers IOBSP en crédit immobilier sont soumis aux règles et aux conditions commerciales des banques. De ce fait, le code monétaire financier doit être respecté. Contrairement aux vendeurs de banques qui sont soumis à une obligation de mise en garde envers les clients, le courtier doit exercer une obligation de conseil plus approfondie. Il est normal que les établissements financiers confèrent une plus grande protection aux emprunteurs qui ont souscrit directement un emprunt à partir d’un courtier. Non seulement l’exercice de cette profession nécessite un respect de certaines obligations, mais aussi, son accès est réglementé. Le courtier se doit d’avoir une immatriculation au registre des intermédiaires de la banque, de la finance et de l’assurance tenu par l’ORIA (Organisme pour le Registre unique des Intermédiaires en Assurance, banque et Finance). Dans le cas contraire, il se trouve en position d’usurpateur et pratique un exercice illégal.